Nous avons passé avec succès notre CAP de chocolatier au fin fond de la forêt équatoriale, à deux heures au sud de Yaoundé.
A l’occasion d’une pause vacances de quelques jours au milieu de la forêt équatoriale, nous avons fait un petit stage de fabrication de chocolat!
Bien entendu, il faut partir des fruits sur l’arbre (bizarrerie de la nature, des fleurs et des fruits carrément sur de vieilles branches ou sur le tronc, quelle idée!)
Ces cabosses sont récoltées
A l’intérieur des fèves dans une pulpe blanche légèrement sucrée et à l’arôme subtil (style lychee)
Il faut ensuite faire sécher tout ça sur des séchoirs au soleil
Vient ensuite l’intervention de l’homme, il faut retirer la fine coque des fèves. Pour cela il faut faire chauffer les fèves comme des châtaignes
et retirer la peau extérieure ( à droite, les fèves brutes, à gauche les fèves épluchées). Attention de ne pas se brûler les mains.
Il faut ensuite réduire en poudre/pâte ces graines grâce à une meule, histoire de brûler quelques calories avant de se gaver de chocolat!
Puis on verse cette poudre dans l’eau bouillante, on rajoute du sucre (comme on aime, ni plus ni moins) et on touille un certain temps (dixit Fernand Raynaud)
On obtient alors une pâte onctueuse qu’on laisse refroidir mais qui ne durcit jamais (même au frigo).
Notre première pâte à tartiner 100% cacao, 100% naturelle.
Nos premiers desserts – Yaourt nature aromatisé chocolat… ou Banane chocolat… Hmmm!!!
Bref Criollo a du souci à se faire! La concurrence arrive!!!
Hum que cela a l’air bon…
Merci pour cette recette
Henri ISA
Miammmmmmmm! On en veut pour Noël!
Gros bisous chocolatés
Esthi